Je tiens à préciser avant d’aborder le sujet que je n’ai aucunement la prétention de me positionner en tant qu’experte de l’endométriose. Je pense que les vrais experts sont les personnes atteintes de cette affection et qu’ils sont les plus à même de décrire cette maladie. Encore faut-il avoir un diagnostic.
Un petit disclaimer sous forme de coup de gueule pour commencer (enfin pas si petit).
Je ne suis pas personnellement impliquée avec l’endomètriose. En effet je n’en suis pas atteinte et je dirais même que je suis peu touchée par les symptômes menstruels d’une façon générale.
Mais cependant en tant que femme, je ne peux m’empêcher de me sentir un minimum concernée. J’avoue que j’ai du mal à comprendre comment encore aujourd’hui, autant de personnes demeurent dans une errance médicale, parfois plus d’une décennie, que la simple évocation des symptômes ne mettent pas la puce à l’oreille de certains gynécologues et que le parcours pour enfin avoir un diagnostic soit aussi complexe.
Il faut dire aussi qu’en France nous sommes un peu en retard face à cette maladie, nos voisins européens semblent nettement plus en avance sur la question.
Récemment la Haute autorité de santé vient de reconnaître et de valider un test salivaire pour dépister l’endometriose et pourtant jusqu’à nouvel ordre ce test ne sera pas remboursé et coûtera donc autour des 1000€.
Cela va évidemment poser la question de qui pourra alors bénéficier de ce test, et sous quelles conditions? Qui aura les moyens de se faire dépister? Bref il est assez facile de deviner les dérives qui vont découler de ces décisions.
Cet article n’a pas vocation de lancer un débat sur la question, pourtant il me semble important de préciser que même si aujourd’hui il n’y a pas de traitement médical pour l’endometriose, le simple fait de savoir de quoi on souffre, pourrait déjà changer la vie de beaucoup de personnes.
Alors en l’absence de traitement médical, est-ce qu’il n’y a rien a envisager d’autre ?
Tu te doutes bien que ma réponse est… Roulements de tambours… bien-sûr que tu peux faire des choses.
Je vais te donner ici quelques pistes sur lesquelles tu peux agir.
Commençons par celle qui, telle une diva, prend toute la place: La douleur.
Que ce soit dans le cas de l’endometriose ou toute autre maladie, la douleur est souvent la pire chose à gérer. Déjà parce qu’elle est invisible et difficilement mesurable, ensuite parce qu’elle génère de la fatigue. C’est souvent quelque chose qui est mal compris par l’entourage, et qui crée des tensions et des conflits. La douleur impacte la vie familiale sociale, professionnelle, sexuelle.
Le magnétisme peut être une aide à envisager.
En effet le soin magnétisme s’avère un allier pour travailler sur la douleur, le flux menstruel, l’inflammation. Consulter régulièrement peut réellement avoir des effets positifs, en diminuant les symptômes et donc améliorer la qualité de vie.
Être autonome grâce à l’auto-hypnose.
Dans le cas de la douleur, je conseillerai aussi de se former a l’auto-hypnose. Une journée suffit pour la formation, et la mise en place de la technique est relativement simple. On sait que l’hypnose est utilisée dans la gestion de la douleur, son efficacité dans ce domaine n’ai plus à prouver. Si l’hypnose à fait son entrée dans les blocs opératoires, on parle d’hypnosédation, et est utilisée par les anesthésistes, c’est qu’a priori cela fonctionne. Se former à l’auto-hypnose permet de devenir autonome et de pratiquer quand le besoin se fait se sentir, afin d’attenuer les symptômes douloureux .
Le décodage biologique pour aller plus loin:
Évidemment étant formée au décodage biologique je ne peux pas, ne pas te parler des émotions et de l’aspect transgénérationnel de la maladie.
Travailler sur l’origine émotionnelle me semble indispensable, déjà pour mettre du sens et de la compréhension sur sa maladie, mais surtout pour aller libérer un instant en souffrance dans ton histoire et ou celle de ton arbre généalogique.
Dans l’endométriose, on se rend compte parfois que d’autres membres de la famille en souffrent et même sans diagnostic. Des mères, des grands-mères partagent qu’elles aussi ont « toujours souffert » pensant que c’était la normalité.
Les ressentis hypothétique de l’endométriose sont :
« Il est vital pour moi d’avoir une descendance ailleurs »
« J’ai un désir d’enfant, mais je peux/ veux pas accueillir mon enfant dans mon foyer… »
Évidemment chaque cas est personnel, le ressenti aussi et il n’y a que le travail thérapeutique qui pourra préciser le ressenti.
Et si tu ne te sens pas encore prêt à aller explorer tout ça, mais que tu veux quand même déblayer le terrain?
« Que ton alimentation soit ta première médecine » Hippocrate
Enfin pour finir j’évoquerai l’alimentation. Ce n’est pas mon domaine de prédilection alors je ne vais pas m’étendre sur le sujet, mais de ce que j’ai pu observer, une alimentation anti-inflammatoire avec moins de produits laitiers, de sucres raffinés, d’alcool et de produits d’origine animale permettraient de « gérer » un peu mieux les symptômes. Pour plus de détails et afin que les conseils soient personnalisés et adaptés je ne peux que vous conseiller de consulter un nutritionniste spécialisé ou un naturopathe qui pourront vous encadrer au mieux.
Voici ce que moi je connais. Je suis certaine qu’il existe d’autre techniques comme l’osteopatie viscérale, les patchs de CBD… D’ailleurs je serai heureuse que tu complètes la liste et que tu partages en commentaire tes astuces.
Je tenais à préciser qu’il semble que des hommes soient aussi atteints d’endométriose. Alors si c’est ton cas et que tu ne te sens pas pris en considération dans cet article, je te pris de m’en excuser.
Femme ou homme ou autre, j’espère que tu auras compris que ne pas avoir de traitement n’est pas une fatalité et qu’en attendant tu peux à ton niveau faire de petites choses qui pourront surement te surprendre par les grands bénéfices que cela peut t’amener.
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